Une institution contestée. Le taux de nuptialité (rapport du nombre de mariages de l’année à la population totale ) qui était en France de 8,2 en 1949, 7,8 en 1970 est à 5,1 en 1990, 4,4 en 1995, a remonté jusqu’à 5,1 en 2000 pour à 4,30 en 2004, 4,4 en 2005. En trente ans le nombre de mariages a donc baissé d’environ 40 %. Le nombre de mariages qui étaient de 341 000 en 1949, 416 000 en 1972, n’a cessé de décroître jusqu’à un minimum de 271 000 en 1998, 271 500 en 2005. On se marie de plus en plus : 28 ans en moyenne pour la femme, 30 ans pour l’homme, soit cinq années plus tard qu’il y a ans.

Les dernières statistiques publiées en France révèlent que 90 % des pactes civils de solidarité (PACS) parmi les 59 837 enregistrés en 2005 sont contractés par des hétérosexuelles. Or le pacte civil de solidarité est une forme d’union qui avait été imaginée pour répondre en à la demande des personnes homosexuelles : un contrat entre deux personnes physiques, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune ; il est enregistré au tribunal mais ne peut être contracté par des personnes parentes entre elles jusqu’au troisième degré ou déjà liées à une autre personnes par un pacs.

Va-t-on vers un mariage à deux pour des couples qui, ayant conscience d’être moins solides, souhaitent pouvoir se plus facilement ?